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Face à l’usure...

La conjoncture économique oblige les associations à revoir leur modèle économique

"Refonder notre modèle économique pour qu’il soit au service de notre projet associatif "

Quel modèle économique adopter ? Telle est la question que se pose toute association. Cependant, il ne semble pas y avoir de réponse prédéfinie, le modèle devant évoluer au gré des enjeux.

Les associations ont déjà, et auront encore plus dans le futur, beaucoup de mal à boucler leurs budgets. La baisse continue depuis plusieurs années des crédits d’Etat aux associations et la même tendance prévisible du côté des collectivités territoriales obligeront les associations à diversifier leurs sources de financement et à avoir davantage recours notamment aux appels à la générosité publiques, à la vente de prestations, ou encore au montage de partenariats avec des entreprises.

Ces évolutions ne doivent toutefois pas faire oublier que la ressource principale des associations est le BENEVOLAT, représentant de 80% à 90% des ressources globales des associations, selon Viviane Tchernonog.

Il est bien sûr indispensable qu’il y ait une parole collective forte, de la part des associations, pour rappeler le poids de ces dernières dans la mise en oeuvre des activités d’intérêt général, pour indiquer que le secteur privé ne compensera pas la baisse des crédits publics de l’Etat ou des collectivités territoriales, que le bénévolat ne suffit pas sans un levier financier et que, dans certains cas, le niveau de l’acceptable est dépassé.

Mais cette situation et ces perspectives doivent inciter les associations à repenser leurs modes de fonctionnement dans des démarches plus prospectives et plus socio-économiques, pas seulement financières. quelques points clés peuvent ainsi être évoqués pour amorcer de telles démarches.

La valorisation comptable du bénévolat :

Pour mémoire, depuis 1999, il est possible de mettre en valeur le bénévolat dans les comptes annuels, selon le règlement du Comité de la Réglementation Comptable (CRC) qui en fixe le cadre juridique. Il s’agit là d’une démarche politique, pas comptable ou technique.

Des stratégies socio-économiques pour identifier les compétences rigoureusement indispensables à la mise en oeuvre du projet associatif :

Les associations devront situer leur projet associatif dans des contextes externes en pleine évolution et déterminer ainsi les modèles de compétences indispensables à sa mise en oeuvre.

Une clarification sur les missions qui ne peuvent être assurées que par des salariés et celles qui peuvent l’être uniquement par des bénévoles :

Sur la base des analyses précédentes et en fonction d’hypothèses de budgets volontaristes mais réalistes, il conviendra de faire une distinction entre les deux types de ressources humaines indispensables : salariés ou/et bénévoles.

Une intégration d’équipes mixtes entre salariés et bénévoles sur des projets communs et des objectifs partagés :

Il ne s’agit pas de juxtaposer deux types de ressources humaines, mais de les intégrer, de les faire travailler, tout en respectant des règles de management et d’animation par nature partiellement différentes.

Certains trouveront que ces démarches sont trop gestionnaires. Malheureusement, le principe de réalité s’imposera. Le véritable enjeu est plutôt " de ne pas perdre son âme au sein du principe de réalité".

Il s’agit ainsi d’un exercice d’équilibre difficile qui nécessite une grande vigilance dans les gouvernances associatives encore plus collectives. 

(source : Dominique Thierry, Président national de France Bénévolat)

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